The
Internet is a World Wide Web of communication. It allows us to transfer information
and ideas with others anywhere in the world, at first regardless of their
citizenship.
The world consists of over 200 countries using dozens of languages (with English
as the major but not the only one in use), 24 time zones, several units of
measurements, currencies, particular cultural features, calendars and a myriad
of special days or holidays. All of these require the editor' s special attention
if he adresses to a worldwide audience, because he can surely not count on
all user' s familiarity with all these features.
To a colombian internet user, it is for example not very informative to know
the exact time a given event has happened, if the editor is european based
and doesn' t provide the corresponding time zone.
National governments also have great influence on the contents their citizens
may consult via internet or not, the most famous example of governmental censorship
on the world wide web is, off course, China. Ironically, the institutions
that enable these control mechanisms are the same large companies ensuring
a certain liberty of information in any other country whose government doesn't
oppose freedom of opinion.
The major problem -and therefor the main indicator of the not so minor role
of citizenship online- is the jurisdiction.
Disagreements over how to apply local laws to the Net have simmered for years
but are now reaching a boil, with executives landing in foreign courts for
conduct legal in another country.
Former Yahoo CEO Tim Koogle for example is responsible for the posting of
Nazi collectibles on Yahoo's U.S.-based site -an action Holocaust survivors
say violates French laws, but is at the same time covered by the U.S. freedom
of opinion policy. A French judge sided with the suitors, ordering Yahoo to
block French citizens from accessing the site or face steep fines. However,
Yahoo turned to the U.S. courts and asked a judge to declare the French law
unenforceable here. He did.
In perhaps the most curious aspect of the case, the American Yahoo site at
issue had no physical presence in France.
In another case, Russian software programmer Dmitry Sklyarov was jailed after
entering the United States in 2005. The charges related to providing software
that could be used to crack e-books, an action that is not a crime in his
homeland but that violates U.S. copyright law, federal authorities say.
Several nations are trying to sort out cross-border Net issues with treaties,
but it's been a divisive battle. So far, copyright is one of the few areas
where nations have reached some consensus, such as through a World Intellectual
Property Organization (WIPO) copyright agreement ratified in 1996.
The United States used the WIPO agreement to lay the groundwork for the Digital
Millennium Copyright Act, the law U.S. prosecutors used to charge Russia-based
ElcomSoft -the above mentioned programmer`s company. The United States and
34 other countries signed the WIPO treaty. Several states in the former Soviet
Union have signed on; Russia has not.
Meanwhile, the United States and several other nations around the world are
still working out details of a Hague Convention treaty that would require
nations to enforce each other's laws on a variety of topics, a plan critics
say could stifle speech and commerce on the Web.
So far, the lack of sound international cyberlaws has hampered at least one
major criminal case. Prosecutors dropped charges against the student who allegedly
released the mischievous I Love You virus, which wreaked havoc by multiplying
and distributing itself across millions of computers around the globe. The
student lived in the Philippines, which at the time had no specific laws preventing
the action.
The Internet introduces a new set of questions about how to apply cross-border
laws. In the physical world, the ground rules are relatively well established,
but the Web changes the dynamics. When you put up a Web site, virtually anyone
can stop by and shop. And often, sites aren't selling items but are merely
posting speech that some might find objectionable.
Others have argued that the Web should be regulated as an international resource.
"Indeed, the places most analogous to the Internet, in a jurisdictional
sense, are outer space and the international waters," ElcomSoft attorneys
wrote in one of their briefs.
L' internet
est un World Wide Web de communication. Il rend possible de transférer
des informations et des idées avec des utilisateurs des tout les coins
du monde, d' abord sans regard à la nationalité.
Il y a plus que 200 pays sur terre avec plusieurs langues (l' anglais étant
la majeure, mais pas la seul qui est utilisée), 24 fuseaux horaires,
quelques unités de mesure, des monnaies, des propriétés
culturelles particuliers, des calendriers et des centaines des congés
et des vacances. Tout ça demande l' attention particulier de l' éditeur
quand il veut s' adresser à une public à l' échelle mondiale,
parce qu' il ne peut bien sur pas compter que les utilisateurs sont tous familiers
avec ces propriétés.
Pour un surfeur colombien par exemple, il n`est pas très utile de connaître
le temps précis qu´un événement a eu lieu, si l`auteur
du site fait référence à l´Europe et ne mentionne
pas le fuseau horaire concernant.
Les gouvernements nationaux ont aussi une fort influence sur ce que leurs citoyens
peuvent consulter à l´internet ou pas, l´example le plus
connu pour la censure gouvernementale étant bien sur la Chine. Il est
assez ironique que les institutions qui permettent ces dispositifs de contrôle
sont les mêmes qui assurent une certaine liberté d´information
dans les pays qui ne s´opposent pas à la liberté d´opinion.
Le plus grand problème -et donc l´indicateur principal pour une
importance pas si mineur de la citoyenneté en ligne- c´est la législation.
Des dissensions sûr l´application des lois nationaux à l´internet
ont mijotés depuis des années, mais sont arrivés au point
d´ébulition avec des patrons qui se trouvent devant des cours étrangères
à cause du comportement impuni dans d´autres pays.
Tim Koogle, l´ex- patron de Yahoo par exemple admettait qu´on offre
des objets de collection des nazis sur le site américain de Yahoo, ce
que rompre des loi francaises selon des survivants de l´Holocauste, mais
est à la foi couvert par la liberté d´opinion en Amérique.
En accord avec les plaignants, un juge francais condamnait Yahoo à bloquer
l´access sur le site aux citoyens francais, sous menace des amendes draconiens.
Mais Yahoo portait plainte contre ce jugement. Un cours aux Etats- Unis suivait
leur demande et déclarait le loi francais inapplicable.
L´aspect peut-être le plus bizarre, c´est que le site U.S.
de Yahoo n´avait jamais une présence physique en France.
Dans un autre cas, Dimitry Sklyarov, programmeur russe a été emprisonné
après avoir entré les Etats-Unis en 2005. La plainte était
basé sur l´offerte des logiciels qui peuvent être utilisés
pour craquer des livres électroniques, ce qui n´est pas un crime
dans son pays mais rompre des lois sur les droits d´auteur américaines
selon des autorités fédéraux.
Plusieurs états essaient de régler ces propriétés
supranationaux à l´aide des contrats, mais en vain.
A l´instant, les droits d´auteur sont une des rares sujets sur lesquelles
des états ont trouvés certains accords, comme celui du World Intellectual
Property Organization (WIPO), qui à été ratifié
1996.
Il était la base pour le Digital Millenium Copyright Act, avec lequel
les Etats-Unis ont porté plainte contre Elcom Soft de Russie, l´entreprise
pour laquelle travaillait le programmeur Sklyarov.
Le contrat était ratifié par 35 pays, y compris quelques états
de l´ex Union soviétique et les Etats-Unis, mais pas par la Russie.
Entre temps, la communauté internationale s´amuse à élaborer
les détails d´un contrat de la Convention de La Haye, qui pourrait
mettre des gouvernements sous pression de renforcer leur législation
concernant plusieurs sujets, ce qui, selon des critiques va affaiblir la liberté
d´opinion et le commerce en ligne.
Jusqu´à aujourd´hui, au moins un cas à été
perdu à cause du manque des lois internationaux sur l´internet.
Les poursuivants ont abandonné la plainte contre l´étudiant
philippien qui avait lancé le fatal virus I love you qui saccageait des
millions d´ordinateurs sur le globe en se multipliant et distribuant lui-
même.
A l´époque, les Philippines n´avaient pas de législation
contre telles actions.
L´internet met en question l´application des lois internationaux.
Dans le monde physique, les règles de base sont plutôt bien établis
, mais le web change la dynamique.
Tout le monde peut faire des commerces à l´internet, et parfois
ce n´est que le contenu verbale d´un site qui peut être jugé
abominable par quelqu´un.
D´autres recommandent de classer l´internet ressource internationale.
"En fait, les endroits les plus communs à l´internet, ce sont
l´univers et les eaux internationaux", comme l´ont écrit
les avocats d´Elcom Soft.
Das internet ist ein weltweites Kommunikationsnetz.
Es erlaubt uns, Ideen und Informationen rund um den Globus mit anderen auszutauschen,
zunächst einmal unabhängig von deren Staatsangehörigkeit.
Die Welt besteht aus über 200 Staaten, die dutzende verschiedene Sprachen
benutzen (wobei englisch natürlich die Hauptsprache ist, aber nicht die einzige),
24 Zeitzonen, mehrere Maßeinheiten, Währungen, kulturelle Besonderheiten,
Kalender sowie hunderte von Feiertagen. Diese alle erfordern die besondere Aufmerksamkeit
eines Herausgebers, der sich an ein weltweites Publikum richtet, denn er kann
sicher nicht damit rechnen, dass dem Konsumenten sämtliche der erwähnten
Eigenheiten bekannt sind.
Ein kolumbianischer internetnutzer wird beispielsweise wenig Nutzen daraus ziehen
können, die genaue Zeit, in der sich etwas ereignete, zu wissen, wenn der
Autor in Europa schreibt und nicht die entsprechende Zeitzone erwähnt.
Staatsregierungen können erheblich die Inhalte beeinflussen, die deren Bürger
einsehen dürfen oder nicht. China sei hier nur als bekanntestes Beispiel
für staatliche internetkontrolle erwähnt. Ironisch dabei ist, dass es
sich bei den Organismen, die diese Kontrollmechanismen bereitstellen, um die selben
grossen Unternehmen handelt, die in jedem anderem Land, dessen Regierung sich
zu Meinungsfreiheit bekennt, eine gewisse Informationsfreiheit sicherstellen.
Das grösste Problem -und damit der Hauptindikator für die doch nicht
so geringe Bedeutung der Staatsbürgerschaft im Netz- ist die Rechtsprechung.Unstimmigkeiten
darüber, wie lokale Gesetzte auf das internet angewandt werden könnten
sind schon seit Jahren vor sich hin am köcheln, haben aber wohl den Siedepunkt
erreicht, wenn sich jetzt Vorstände grosser Firmen vor ausländischen
Gerichten für Straftatbestände verantworten müssen, die in anderen
Ländern völlig legal sind.
Der ehemalige Yahoo-Vorsitzende Tim Koogle ist zum Beispiel verantwortlich, Nazi-Sammelobjekte
auf der US-Yahooseite angeboten zu haben. Holocaust-Überlebende beharren
darauf, dass dies gegen Französisches Recht verstösst, gleichzeitig
wird es aber von der Meinungsfreiheit in den USA gedeckt.
Ein Richter in Frankreich urteilte gemäss den Klägern und verpflichtete
Yahoo unter Androhung hoher Strafen, Franzosen den Zugang zur betroffenen Seite
zu verwehren. Also wandte Yahoo sich an US-Gerichte, um das Urteil für unanwendbar
zu erklären. Was auch geschah.
Am absurdesten dabei scheint, dass die amerikanische Yahoo-Seite nie eine physische
Präsenz in Frankreich hatte.
In einem anderen Fall wurde der russische Software-Programmierer Dimitry Sklyarov
2005 nach seiner Einreise in die Vereinigten Staaten verhaftet. Die Anklage bezog
sich auf das verfügbarmachen von Programmen, mit denen der Kopierschutz von
e-books geknackt werden könnte. Kein Straftatbestand in seiner Heimat, aber
gemäss US-Behörden verletzt dies das amerikanische Urheberrecht.
Einige Staaten versuchen, transnationale internetangelegenheiten durch Verträge
zu regeln, aber das ist ein aufreibender kampf. Bis jetzt ist das Urheberrecht
eines der wenigen Gebiete, auf denen sich verschiedene Nationen einig werden konnten,
wie etwa mit der Einigung über die Urheberrechte der World Intellectual Property
Organization (WIPO), die 1996 ratifiziert wurde.
Auf dieser Grundlage schmiedeten die Vereinigten Staaten den Digital Millenium
Copyright Act, mit dem die russische ElcomSoft -die Firma des oben erwähnten
Programmierers- verklagt wurde.
Die USA sowie 34 andere Staaten haben die WIPO-Einigung unterzeichnet, darunter
einige Länder der ehemaligen Sowjetunion, Russland selbst aber nicht.
Unterdessen arbeiten die Vereinigten Staatenund einige andere Nationen noch an
den Details eines Vertrags, der die Länder verpflichten würde, ihre
Gesetzgebung in verschiedenen Bereichen zu verschärfen. Kritikern zufolge
würde das die Meinungsfreiheit und den Handel im Netz beeinschränken.
Bis jetzt hat das Fehlen handfester internationaler cyber-Gesetze zumindest einen
Kriminalfall straffrei enden lassen.
Die Klage gegen den Student, der den verheerenden I Love You Virus ins Netz gesetellt
haben soll, wurde fallen gelassen, obwohl Millionen von Computern auf der ganzen
Welt durch die Selbstvermehrung und -Verbreitung des Virus abgestürzt sind.
Der Student lebte auf den Philippinen, die zu dieser Zeit noch keine Gesetze zu
Cyberkriminalität hatten.
Das internet wirft einige neue Fragen zur Anwendung grenzüberschreitender
Gesetze auf. In der physischen Welt sind die Grundregeln wohl gut verankert, aber
das Netz verändert die Dynamik.
Wer eine website installiert, kann von buchstäblich jedem konsultiert werden.
Und meistens wird im Netz noch nicht mal etwas verkauft, sondern nur Ansichten
verbreitet, die jemand anstössig finden könnte.
Andere plädieren dafür, das internet als internationale Ressource anzuerkennen.
"Im juristischen Sinn sind die internationalen Gewässer und der Weltraum
die dem internet am ähnlichsten Orte", wie die ElcomSoft Anwälte
es in einer ihrer Bekanntmachungen formulierten.